Interview Mathilde Enz - Responsable des Relations Publiques pour Parmigiani Fleurier

Après un parcours académique riche entre Neuchâtel et les États-Unis, Mathilde découvre sa passion pour les relations publiques lors d'un salon de l'horlogerie. Aujourd'hui responsable des relations publiques pour une marque horlogère à Fleurier, elle partage ses expériences et ses conseils pour réussir dans le secteur du luxe. Découvrez le parcours inspirant de cette professionnelle dynamique et passionnée.
Bonjour, pouvez-vous vous décrire brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Mathilde, j'ai 31 ans et j'habite aujourd'hui à Lausanne. J'ai eu la chance de vivre quelques années aux États-Unis quand j'étais très jeune, ce qui m'a permis non seulement d'apprendre l'anglais, mais aussi de m'ouvrir à une culture internationale.
Pourquoi êtes-vous partis aux États-Unis et qu'est-ce qui vous a fait revenir en Suisse ?
Je suis partie aux États-Unis dans le cadre du travail de mon père. J'étais très jeune à l'époque et j'y suis restée avec toute ma famille. Après deux ans, nous sommes revenus en Suisse, toujours pour le travail de mon père. Nous sommes revenus à Neuchâtel, où j'ai fait toute ma scolarité. Bien que je sois née à Lausanne, j'ai grandi à Neuchâtel, une ville connue pour son horlogerie, ce qui a certainement influencé mon parcours.
Quel a été votre parcours académique ?
Après le lycée à Neuchâtel, j'ai poursuivi mes études universitaires dans le domaine de la communication et du management, avec une branche mineure en anglais et littérature anglaise. J'ai toujours beaucoup aimé la communication, même si je ne savais pas exactement pourquoi à l'époque. En janvier 2014, j'ai été invitée au Salon International de la Haute Horlogerie, qui est maintenant Watch and Wonders. C'est là que j'ai découvert le métier de relations publiques (RP) et que j'ai eu une révélation : c'est ce que je voulais faire de ma vie.
Qu'est-ce qui vous a attiré vers les relations publiques et comment avez-vous poursuivi dans ce domaine ?
Lors de ma visite au Salon International de la Haute Horlogerie, j'ai participé à une présentation de produits organisée par une marque, Greubel Forsey. En sortant de cette présentation, j'ai su que je voulais travailler dans les relations publiques. Pour atteindre cet objectif, j'ai choisi de me spécialiser en management et j'ai concentré tous mes efforts pour obtenir un diplôme qui me permettrait d'accéder à ce rôle.
Comment êtes-vous arrivée à l'école CREA et qu'est-ce que cela vous a apporté ?
Après avoir acquis des bases solides en communication et en management, ainsi qu'en anglais, j'ai ressenti le besoin d'ajouter une dimension "luxe" à mon profil pour mieux m'intégrer dans l'industrie horlogère. C'est ce qui m'a conduit à l'école CREA pour un Master en Marketing de Luxe. Ce programme m'a beaucoup apporté, notamment le fait de travailler et d'étudier en même temps, ce qui m'a permis d'appliquer directement ce que j'apprenais pendant mon stage. Les études de cas et les interventions de professionnels du secteur ont également été très enrichissantes.
Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience à CREA ?
J'ai de très bons souvenirs de mon passage à CREA. Les voyages éducatifs à Milan, Paris et Monaco ont été particulièrement enrichissants, me permettant d'accéder à des expériences uniques. Malgré l'intensité de cette période, où je travaillais à 80% en parallèle de mes études, j'ai trouvé cette expérience extrêmement bénéfique.
Comment décririez-vous l'école CREA en trois mots ?
Je dirais que c’est une école innovante, créative et conviviale. Innovante, parce qu'il n'y avait pas d'autres écoles offrant un master combiné travail-études à mon époque. Créative, grâce à la diversité des cours proposés chaque semaine. Et enfin conviviale, car il y avait une très bonne ambiance au sein de l'école.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un souhaitant faire le master que vous avez fait à CREA ?
Je recommanderais cette école sans hésitation, mais il faut être motivé et prêt à travailler dur, y compris les weekends. Une bonne organisation est essentielle. Je pense que ce master du luxe est un excellent tremplin pour accéder à un poste dans l'industrie du luxe. Les premières années, l'école m'a énormément aidée à intégrer les concepts de relations publiques.
Que faites-vous aujourd'hui ?
Après avoir travaillé chez Tissot, puis chez Greubel Forsey, aujourd'hui, je suis responsable des relations publiques pour l'international dans une marque horlogère indépendante de niche, Parmigiani Fleurier, basée dans le canton de Neuchâtel. Je pilote les relations publiques depuis le siège, élaborant avec la responsable marketing toute la stratégie internationale. Je suis en contact avec la presse et les journalistes, et je fournis du matériel aux PR sur les différents marchés pour qu'ils puissent diffuser l'information.
Un mot de la fin ?
Je suis très contente de mon parcours et j'espère avoir l'opportunité de retourner un jour à CREA, peut-être pour transmettre mon savoir-faire et ma passion.
Pour en savoir plus sur le parcours inspirant de Mathilde, vous pouvez la contacter via son profil.
Merci Mathilde.